Tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt

   

Ce roman nous raconte l’histoire d’amitié entre deux couples qui partagent l’amour de l’art, puis la paternité, mais que la vie va brusquement  chambouler... De nombreux thèmes se croisent, se mêlent, s’entrechoquent et finissent par noyer le roman et les personnages : La Personnalité tout d’abord, avec notamment de nombreuses références scientifiques à l’hystérie et aux troubles de l’alimentation. L’Art, ensuite via de longues descriptions des œuvres de Bill. Le Pardon et la Confiance, enfin, qui fondent toute relation amicale, amoureuse mais aussi les rapports entre un père et un fils.

Au final, je me suis sentie perdue au milieu des descriptions scientifiques, artistiques et sentimentales, ce qui m’a empêché de vraiment m’accrocher aux personnages. J’ai traversé ce roman d’une manière assez floue, attendant, page après page, une chute, un sursaut, une étincelle... Malheureusement, rien n’est venu, si ce n’est un sentiment de langueur et de déception. Présentation de l'éditeur : Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

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