La Consolante de Anna Gavalda
Un grand merci à Milou qui nous donne son avis sur sa dernière lecture en date : La Consolante de Anna Gavalda : J'avais hâte de retrouver l'univers d'Anne Gavalda. Qui fait qu'une
fois que tu as fait connaissance avec ses personnages, tu lâches plus le
bouquin parce que tu as envie de savoir ce qu'il va leur arriver.
Du
coup, j'ai été un peu déçue lors des premières pages de La Consolante.
Certes, son héros et les gens qui gravitent autour de lui semblent très
sympathiques mais je n'arrivais pas à m'attacher à eux. Anne Gavalda
nous présente pleins de saynètes mais tu sais plus quand elles se
passent et quels sont les liens qui les réunissent car elle jongle entre
passé et présent. Pas évident de suivre.
Mais, je suis accrochée
car je sentais qu'il le fallait. Et puis, j'avais envie de retrouver ces
gens simples, communs, de tous les jours qui finissent par vivre des situations extraordinaires dans une vie somme toute aussi ordinaire que
la notre.
Et ce qui devait arriver arriva, je me suis attachée à
ce fameux Charles et j'ai voulu savoir quels choix il allait faire. Et
surtout s'il allait faire les choix que je voulais qu'il fasse!!!Du
coup, j'ai dévoré la seconde partie du livre, dévorant les chapitres
les uns après les autres.
Et j'ai tout retrouvé. Les
questionnements. La solidarité. L'amour. Les gens qui osent changer de
vie au contact des autres. Les coïncidences qui donnent du sens à leur
vie et qui font avancer. Le plaisir simple d'un feu de camp avec
dégustation de chamallow!!!!Un pur régal pour les connaisseurs.
Tout
ça pour écrire que j'ai aimé La Consolante. Que j'ai pris du plaisir à
accompagner ce Charles Balanda et à partager quelques jours, semaines
de sa vie.
@ Milou
Présentation de l'éditeur :
« Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la
mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
«
Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand
il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a
l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore,
et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas,
vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets
et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour
de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est
obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est
illisible et il faut tout rebâtir.» A.G.